4 questions sur la vie financière du nomade digital

June et moi avons commencé notre vie de nomade digitaux en 2012.

Nous avons reçu de nombreuses questions sur notre notre vie financière et sur la façon de nous organiser à ce sujet comme nomade digital.

Voici 4 questions intéressantes, et ma réponse.

Q1. L’épargne pour la retraite et les nomades numériques

L’épargne pour la retraite est-elle une option viable pour les nomades numériques qui n’ont plus de résidence en un seul endroit et qui peuvent ne pas être éligibles à divers régimes de retraite du gouvernement?

1. L’épargne pour la retraite: une réalité pour les nomades numériques ?

Quand j’ai quitté ma vie sédentaire pour devenir nomade numérique, je ne me suis pas immédiatement soucié de ma retraite. À l’époque, l’idée d’être libre de voyager semblait suffire à combler mes pensées sur l’avenir. Mais rapidement, j’ai compris l’importance de me poser des questions sur l’épargne et la sécurité à long terme.

2. Les économies rendues possibles par le style de vie nomade

L’un des grands avantages que j’ai découvert en adoptant ce mode de vie est la capacité d’économiser de l’argent. Par exemple, ne pas avoir d’hypothèque ou de factures mensuelles pour le Wi-Fi, l’électricité et autres frais liés à un logement fixe a vraiment allégé ma charge financière. À Bali, je dépensais à peine le tiers de ce que je payais dans ma ville natale, tout en profitant d’un style de vie confortable. Ces économies m’ont permis de constituer une réserve pour l’avenir.

Par ailleurs, après plusieurs mois passés à voyager, j’ai appris que, selon les lois de mon pays d’origine, je pouvais devenir résident non fiscal si je respectais certaines règles, comme éviter de rester plus de 3 mois dans un même pays. Ce fut une aubaine pour mettre de côté une bonne partie de mes revenus.

3. Planifier sa retraite en tant que nomade

En ce qui concerne les régimes de retraite, j’ai vite compris qu’il fallait que je prenne mes propres dispositions. J’ai décidé d’investir dans des actifs diversifiés : un mélange d’actions, d’obligations et même quelques cryptomonnaies. J’ai aussi acheté un petit appartement dans un pays où j’aime revenir. Non seulement cela me procure un sentiment de sécurité, mais c’est aussi un investissement qui prend de la valeur.

Pour m’assurer de respecter les lois et maximiser mes gains, j’ai fait appel à un expert en fiscalité internationale. C’était un coût initial, mais cela m’a épargné bien des soucis et m’a donné une base solide pour mon avenir.

4. Ne jamais négliger l’avenir

Je crois fermement qu’être nomade numérique ne signifie pas ignorer l’avenir. Même si ce mode de vie semble parfait aujourd’hui, je sais que je ne resterai pas nomade toute ma vie. Un jour, je pourrais m’installer quelque part, et je veux être prêt pour ce moment. Que ce soit en devenant éligible à une pension locale dans un pays d’adoption ou en tirant parti de mes économies, la préparation est essentielle.

Pour moi, la clé est de trouver un équilibre : profiter de la liberté du présent tout en planifiant de manière responsable pour les jours à venir.

En fin de compte, être un nomade numérique ne signifie pas renoncer à la sécurité financière. Cela demande simplement un peu de prévoyance et de curiosité pour tirer le meilleur parti de ce mode de vie unique.

Q2. Quels sont vos meilleurs conseils financiers pour les nomades numériques?

Devenir nomade numérique, c’est déjà en soi une grande décision financière. Personnellement, j’ai découvert que vivre simplement sur la route tout en savourant chaque instant est non seulement faisable, mais incroyablement gratifiant. Ce style de vie m’a appris à apprécier davantage ce que je possède et à économiser de manière stratégique.

Cependant, les nomades numériques, bien qu’ils profitent d’un mode de vie enrichissant et flexible, rencontrent souvent des défis financiers uniques.

Voici certains de ces défis et de ces opportunités, appuyés par des expériences personnelles .

1. Le choix des destinations, un levier économique puissant

Selon les régions du monde où je voyage, j’ai souvent l’impression de vivre comme un roi avec un budget modeste. Par exemple, en Thaïlande, un repas délicieux au marché coûte souvent moins de 5 euros, et un hébergement confortable peut être trouvé pour quelques dizaines d’euros. En Amérique du Sud, comme au Pérou, c’est un plaisir d’explorer de magnifiques paysages pour un coût de vie tout aussi raisonnable. Ces destinations m’ont permis de réduire mes dépenses fixes tout en profitant d’une qualité de vie formidable.

2. Ma passion pour le travel hacking

J’ai aussi pris goût au « travel hacking ». Utiliser des points aériens et des programmes de récompenses est devenu presque un jeu pour moi. Grâce à des cartes de crédit spécifiques et des programmes de fidélité, j’ai réussi à obtenir des vols long-courriers gratuits vers l’Asie pour 2 fois rien, et des séjours gratuits dans des hôtels en Europe. Une fois, j’ai passé quelques jours dans un hôtel quatre étoiles au Portugal, simplement en utilisant des points que j’avais accumulés au fil des années.

3. Automatiser ses finances

Un autre conseil essentiel que je mets en pratique est l’automatisation de mes finances. J’ai mis en place des transferts mensuels automatiques vers mes fournisseurs et vers mes investissements. Cela m’évite de devoir y penser constamment et garantit que j’économise régulièrement, même lorsque je suis absorbé par la découverte d’une nouvelle culture ou d’un nouveau pays.

4. Les fluctuations des revenus

Le travail en freelance ou en tant qu’indépendant peut entraîner des variations importantes des revenus d’un mois à l’autre. Je me souviens d’un mois où mes ventes de formations ont été très lucratifs, suivi d’un autre où les opportunités étaient plus rares. Ce manque de stabilité peut compliquer la gestion à long terme des finances. Une solution que j’ai trouvée est de toujours prévoir une réserve d’urgence équivalente à un an de dépenses.

5. La gestion des devises et les frais bancaires

Voyager entre différents pays implique de jongler avec plusieurs devises. J’ai souvent été surpris par les frais bancaires élevés pour les conversions de devises ou les retraits internationaux. Depuis, j’ai opté pour une banque en ligne offrant des transactions sans frais à l’international, ce qui m’a permis de réduire ces coûts.

6. L’accès aux crédits et assurances

Sans adresse fixe et avec des revenus parfois irréguliers, il peut être difficile d’obtenir un prêt ou une carte de crédit. De plus, la souscription à des assurances santé ou voyage adaptées peut devenir un casse-tête. Par exemple, j’ai dû passer beaucoup de temps à rechercher une assurance santé mondiale qui couvre à la fois les soins d’urgence et de routine dans plusieurs pays.

Lisez ceci à ce sujet: https://juneluc.com/assurance-voyage-votre-guide/

7. La fiscalité internationale

Naviguer dans les complexités fiscales est l’un des plus grands défis. Chaque pays a ses propres règles pour les non-résidents, et il m’est arrivé de devoir clarifier ma situation fiscale avec mon pays d’origine. Faire appel à un expert fiscal spécialisé dans la mobilité internationale a été un véritable soulagement et a évité de nombreux soucis.

8. La discipline budgétaire

Avec tant d’opportunités pour explorer, il est tentant de dépenser plus que prévu. J’ai appris à établir un budget réaliste en incluant non seulement les dépenses essentielles, mais aussi une part pour les loisirs, afin de ne pas me priver tout en restant responsable.

En savoir plus: https://www.lucbrialy.com/89dg

9. Se former en continu

Enfin, je crois que l’éducation financière est essentielle pour les nomades numériques. Chaque euro économisé ou investi de manière judicieuse aujourd’hui peut faire une énorme différence demain.

Les défis sont donc réels, mais ils peuvent être relevés avec un peu de prévoyance, de recherche et de bonnes pratiques financières. Le plus important est de trouver un équilibre entre profiter du présent et planifier pour l’avenir.

Q3. Comment assurez-vous la stabilité du revenu en tant que nomade numérique?

La stabilité financière est une priorité pour moi en tant que nomade numérique, et je crois fermement à l’importance de diversifier ses sources de revenus. Cela a toujours été une base essentielle dans ma stratégie.

1. Construire une entreprise à plusieurs facettes

June et moi avons créé une structure diversifiée, gérant plusieurs sites web dans différents marchés. Par exemple, certains de nos sites génèrent des revenus grâce à des programmes d’affiliation, d’autres via la vente de produits numériques, via des revenus via Instagram, ou encore grâce à la publicité. Cette diversification est un vrai atout : si une source de revenus diminue, les autres permettent de maintenir un certain équilibre.

2. Miser sur des revenus passifs

Je m’efforce également de maximiser les revenus passifs. Par exemple, j’ai investi du temps à développer des cours en ligne et des e-books qui continuent de générer des ventes, même lorsque je suis en déplacement ou occupé ailleurs. Ces flux passifs me permettent de continuer à voyager sereinement, tout en garantissant un revenu de base.

3. Toujours innover et s’adapter

Le monde du nomadisme numérique évolue rapidement, et nous nous efforçons de rester agiles et ouverts aux nouvelles opportunités. Par exemple, June a récemment exploré le potentiel du travail d’influenceur sur nos plateformes, où les entreprises commerciales peuvent utiliser des contenus exclusifs contre une contribution.

En résumé, ma stratégie repose sur la diversité et l’adaptabilité. En combinant plusieurs sources de revenus et en restant proactif face aux changements, je m’assure non seulement une stabilité financière, mais aussi une tranquillité d’esprit pour continuer à profiter de ce mode de vie unique.

Q4. Et si les choses ne se passent pas comme prévu?

Personne n’aime vraiment en parler, mais la réalité est que parfois, votre entreprise nomade ne fonctionne pas comme prévu. Il peut arriver de perdre des clients ou de voir les flux de trésorerie s’assécher. C’est une situation difficile, mais pas irréversible.

Voici ce que j’ai appris à faire quand les choses ne vont pas comme prévu .

1. Faire un bilan et se recentrer

Lorsque cela m’est arrivé, la première chose que j’ai faite a été de prendre du recul et d’examiner ce qui avait fonctionné auparavant. J’ai identifié les parties de mon activité qui généraient encore des résultats positifs, même minimes, et j’ai décidé de me concentrer sur ces aspects. Par exemple, à un moment, j’avais plusieurs projets en cours, mais un seul d’entre eux semblait vraiment résonner auprès des clients. J’ai mis de côté les autres projets pour me concentrer uniquement sur celui-là et le développer davantage. Parfois, il faut faire un tri radical pour rebâtir sur des bases solides.

2. Transformer un échec en opportunité

Chaque échec contient une leçon. Quand l’une de mes entreprises n’a pas fonctionné, j’ai pris le temps de comprendre ce qui n’avait pas marché : était-ce un manque de préparation, un marché mal ciblé ou une mauvaise stratégie ? Ensuite, j’ai utilisé cette expérience pour lancer un nouveau projet, en appliquant ce que j’avais appris. Par exemple, j’avais initialement lancé un site web sur les voyages sans vraiment comprendre les besoins de mes clients. Lors de ma tentative suivante, j’ai pris le temps de mener des enquêtes auprès de mon audience avant de développer quoi que ce soit.

3. Trouver un soutien temporaire

Il n’y a pas de honte à prendre un emploi temporaire ou un contrat freelance pour maintenir un revenu pendant que vous vous concentrez sur votre « nouveau départ ». Vous pouvez accepter des missions courtes dans votre domaine de compétence pour rester à flot tout en reconstruisant votre activité principale. Ces expériences peuvent non seulement permettre de maintenir une stabilité financière, mais elles vont aussi élargir votre réseau professionnel.

4. Garder l’esprit ouvert et persévérer

Enfin, il est crucial de se rappeler que l’échec fait partie du processus entrepreneurial. Ce qui compte, c’est votre capacité à rebondir. Personnellement, chaque fois que j’ai trébuché, cela m’a poussé à innover et à devenir plus résilient. Votre chemin peut prendre une direction imprévue, mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas atteindre vos objectifs.

En fin de compte, ce n’est jamais un échec définitif. C’est juste une partie du voyage qui vous permet d’apprendre, de grandir et de revenir plus fort.

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